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Descartes en colere

29 janvier 2013

31 janvier, grève de la fonction publique

En fin de compte, jusqu'à présent, la plupart des réformes en visagées sont restées à l'état de promesses. Celles qui font l'objet de propositions de loi, de nouvelles réglementations restent généralement frileuses. S'agissant par exemle du pré recrutement d'enseignants (EAP), le "statut" actuel de ces emplois rprécaires ne convient pas. les EAP devront suivre leurs études et travailler 12 heures par semaine à faire des tâches de stagiaire ou d'assédu. Qui peut croire que l'on puisse préparer un concours à bac +5 en travaillant à autre chose?

Le problème actuel est le manque d'enseignants vu le caractère peu attractif de la profession. Même la droite qui supprimait des postes à tours de bras se trouvait devant ce problème. Il était donc nécessaire de faire un sérieux effort nettement supérieur à cette vieille recette qui s'est appelée en d'autres temps TUC, SIVP etc. etc. On connaît. Au demeurant, on connaît aussi les "larges "perspectives d'embauche de la plupart des assédus qui ne bénéficient d'aucune formation: pôle emploi. C'est bien d'ailleurs pour cela que la mobilisation avait été forte au collège Descartes au moment de la création de ce statut.

Ne parlons pas de l'évolution du salaire des enseignants promis à la baisse avec la hausse de la cotisation retraite. C'est la plus grande tromperie de la droite: faire croire à l'opinion que l'on augmentait les salaires des enseignants en contrepartie des suppressions de postes. Quand on entend les mensonges renouvelés du fossoyeur Châtel, on reste pantois. Il prétend avoir augmenté le salaire des enseignants débutants mais n'a que supprimé la rémunération correspondant à la fonction de stagiaire qu'il avait lui-même supprimée. Il nous explique qu'il faut moins d'enseignants mieux payés. Dernière décision illégale de sa rectrice: ne pas payer les heures de vie de classe tout en les rendant obligatoires. Et qui a lu le programme de N Sarkozy a bien vu que l'augmentation de samaire était de 10% pour une hausse horaire d'un bon quart: travaillez plus pour gagner moins. A cela s'ajoute la journée de carence, trois d'ailleurs pour les assédus et autres précaires; le blocage du point d'indice qui fait que le salaire n'augmente même pas selon l'inflation. Et n'oublions pas des conditions de travail dégradées que l'on connait au collège Descartes comme ailleurs. nous voulons bien comprendre que tout le changement n'est pas tout de suite possible maintenant, mais nous restons plus que sur notre faim!

Bref, tout cela fait beaucoup de raisons de faire grève jeudi et de venir à la manifestation.

 

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29 janvier 2013

La FSU à la manifestation nationale pour soutenir le mariage pour tous

DSCN0091Aux côtés de nombreuses organisations syndicales, le FSU a soutenu la loi en faveur du mariage pour tous et a participé à la manifestation nationale du 27 janvier. voici le texte du cummuniqué appelant à cette manifestation:

"Communiqué FSU Les Lilas, le 23 janvier 2013

Le 27 janvier est organisée une nouvelle manifestation pour soutenir le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Il s’agit de revendiquer l’égalité des droits des personnes, des couples, des familles, des enfants, dans une société où n’existe pas une famille unique, mais de multiples façons d’être une famille. Il s’agit aussi de respect de la laïcité, et de lutte contre l’homophobie.

Les premières manifestations de décembre, à Paris « Pour l’égalité maintenant, contre les discriminations tout le temps », et en régions, ont été une réussite. Le succès des défilés dans plus de 25 villes, le 19 janvier dernier, montre que la mobilisation s’élargit. La FSU en a été partie prenante. Elle contribuera à la réussite d’une mobilisation de plus grande ampleur encore le 27 janvier.

Si le projet gouvernemental est une grande avancée pour notre pays, il doit néanmoins aller plus loin, et la PMA doit être ouverte aux couples de femmes, ainsi que le président s’y était engagé.

Pour la FSU, la République doit protéger toutes les familles et tous les enfants. Elle invite ses militant-e-s, adhérent-e-s et sympathisant-e-s à participer nombreuses et nombreux à cette manifestation et à la rejoindre dimanche."

 

 

25 septembre 2012

Dimanche 30 septembre, manifestons pour empêcher l'adoption du traité européen de rigueur

La FSU 86 et le SNES-FSU académique appellent à participer à la manifestation de dimanche. Solidaires, la CGT, la FSU et l'UNEF au plan national appellent au rejet du traité.

L'enjeu est simple. Le traité fixe une limite de déficit public qui entraînera forcément une politique de rigueur. On connait les effets de cette politique dans différents pays de l'Union. Le social et l'Education sont les premiers à trinquer. Il faut privatiser les services publics. On délocalise les entreprises. En Grèce et en Espagne, les gouvernements en sont réduits à faire donner la police pour disperser sans ménagement les manifestants qui sont en fin de compte les victimes  de ceux qui ont prété à tort et à travers à leur pays et maintenant prétendent se servir sur leur dos.

On peut donc s'interroger sur la capacité du gouvernement à tenir ses promesses en matière d'Education Nationale s'il se lie les mains par ce traité. Comment financera-t-il les nouveaux emplois, les nouvelles classes? On nous explique qu'il y a des "à-côté" qui protègent les politiques publiques. Pourquoi ne pas les avoir inscrits dans le traité? Comme le dit un proverbe, les promesses n'engagent que celles et ceux qui les croient. Eh bien ne soyons pas crédules!

tscg-pour-une-europe-solidaire

24 septembre 2012

Contribution à la consultation ministérielle

Le 18 septembre, lors d'une réunion, les enseignants présents ont apporté leur contribution à la consultation ministérielle en cours. L'importance des textes est très inégale d'un thème à l'autre sachant que plusieurs de ceux-ci se recoupent. Globalement, il apparaît que les actions à mener sont de plus en plus nombreuses, mais ne font pas l'objet d'une prise en compte suffisante dans le temps de travail des enseignants et dans l'attribution des moyens financiers. La demande de formation est aussi forte. Le ressenti est qu'en fin de compte il faut faire sans cesse plus avec de moins en moins de moyens et de disponibilités. Cela nuit à tout ce que le collège peut apporter à ces élèves et à leurs parents.

 

1 La réussite scolaire pour tous

 Le collège unique doit être maintenu mais avec des parcours diversifiés et adaptés à la diversité des élèves.

Il ne faut négliger aucune piste de formation. Les LP doivent être relancés. Les structures publiques permettant la formation en alternance doivent être développées. L’apprentissage doit être mieux encadré, ainsi il sera une bonne solution pour de nombreux élèves.

 

3 Un système éducatif juste

 Les effectifs sont trop lourds : 28 en 6ème dans notre collègue. Tout se complique en particulier pour mener des travaux de groupe en s’occupant des élèves en difficulté. Les conditions de travail et de vie des élèves s’en trouvent très dégradées. Comment intégrer les élèves d’ULIS ?

Mettre fin à ce jeu qui consiste à répartir les dotations horaires entre collèges d’une même agglomération afin de gagner des divisions dans plusieurs établissements. Les dérogations ne sauraient être des variables d’ajustement des DGH.

Cesser de faire des réformes qui sont bonnes à l’origine et sont ensuite détournées pour nuire aux personnels. EX : les fourchettes horaires de F Bayrou, les IDD, le LPC.

Prendre réellement en compte la dimension culturelle. D’une part mettre des crédits dans les activités de projet et expliquer aussi  que l’Ecole ne peut pas tout payer. Nous sommes usés que l’on nous demande de faire beaucoup sans que cela coute.

 

4 Des personnels formés et reconnus

 Le suivi des élèves, les actions d’aide et de soutien, la prise en compte des élèves en difficulté prennent de plus en plus de temps. On souhaite le maintien et le développement de ces actions mais avec leur prise en compte dans le service des enseignants. Voir l’ATPE inclus dans le service des enseignants de français voici quelques années. Il est nécessaire de se donner les moyens de ses ambitions dans ce domaine et de cesser de bricoler en matière de moyens.

Grande lassitude devant la mise en place de dispositifs nouveaux sans directives précises et surtout sans formation correcte. Nous réclamons le rétablissement d’une formation continue ambitieuse qui ne se limite pas à des rencontres entre personnels d’un même établissement. La formation initiale doit être rétablie.

Les IPR doivent retrouver un rôle formateur, de conseil qui ne se limite pas à quelques inspections dans une carrière d’enseignant.

Revaloriser le salaire des enseignants qui méritent leur salaire. Rendre attractif le métier. Reconnaître l’expérience dans un autre métier, favoriser la mobilité.

 

15 février 2012

Organisons la riposte

Une première réunion des représentants des parents (fcpe et api), des professeurs a été faite en parallèle avec celle du CA en face du collège. La Nouvelle République se fera très prochainement l'écho de ce qui a été dit.

Une autre DGH intégrant le maintien des deux divisions que le rectorat veut supprimer, différents dispositifs d'aide et de soutien qu'il a fallu supprimer ces dernières années a été présentées. Pour fonctionner comme nous le faisions voici moins de 10 ans, il manque une centaine d'heures. En limitant au mieux les heures supplémentaires, on aboutit à la création de 9 postes d'enseignants.

Nous avons convenu d'une information à tous les parents d'élèves du collège, et de l'envoi d'un courrier au rectorat pour demander une audience.

Il ressort que nous ne laisserons pas plumer sans réagir: voir affaires précédentes dont celle de 2008 en ligne sur ce blog.

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15 février 2012

Une DGH qui ne passe pas: épisode 2

Lors du même CA, les représentants des parents d'élèves ont refusé de siéger. leur motion a été lue et sera jointe au PV de séance:

"

Motion des élus FCPE au CA du collège Descartes de Châtellerault 

La rentrée 2012 marquera à nouveau une saignée dans le budget de l’Education Nationale avec une nouvelle fois, plus de 14 000 suppressions de postes. Dans notre collège, cela représente 28 postes/heures en moins.

Les parents d’élèves émettent un doute quant à la qualité de l’enseignement qui sera dispensé.

-          Classes de plus en plus chargées (déjà jusqu’à 29 élèves par classe)

-          Enseignants non remplacés faute de moyens ou par des personnes non qualifiées

-          Dédoublements de moins en moins possibles et parfois ingérables

-          Accompagnement personnalisé dans de mauvaises conditions/ impossible/inadapté

-     Dégradation de l’offre éducative et des conditions d’étude des élèves,

-          Recrutement d’enseignants sans formation professionnelle sur des compétences seulement techniques et non pédagogiques

 

La DHG prévue pour 2012 ne permet pas d’assurer le service public dû aux élèves et hypothèquera de façon certaine et durable l’avenir de toute une génération, à minima, par la faiblesse des moyens que vous nous proposez de donner pour leur formation

Les parents d’élèves FCPE élus au Conseil d’Administration du collège refusent de voter une DHG qui n’assure même pas le minimum requis pour assurer les enseignements conformément aux textes réglementaires.

La DHG proposée empêche de mettre en place l’accompagnement personnalisé, la mise en place des groupes à effectifs réduits tels qu’ils sont prévus par les textes réglementaires.

Les parents d’élèves FCPE élus au Conseil d’Administration demandent à l’Inspection Académique de mettre les moyens nécessaires pour se conformer aux textes réglementaires pour assurer la qualité de l’enseignement au sein de notre collège à la rentrée prochaine."

15 février 2012

Le voeu émis en CA

Les personnels d’éducation constatent que la prévision d’effectifs pour la rentrée 2012 aboutit à des classes surchargées.

Cette surcharge entraîne une forte dégradation des conditions d’apprentissage des élèves, empêche les enseignants d’apporter le soutien nécessaire aux élèves les plus en difficulté.

Ils s’étonnent de la politique rectorale en matière de délivrance des dérogations, qui visiblement ne sert qu’à ajuster les effectifs prévisionnels en fonction d’une logique d’économie de moyens.

La politique de stricte économie des moyens conduite depuis plusieurs années a déjà abouti à la suppression de dispositifs pourtant en lien avec le projet d’établissement : ATPE 5ème par exemple. Elle ne permet même pas de mettre en place les actions de remédiations consécutives aux constats émis lors des évaluations par compétences.

Les personnels d’éducation refusent donc de voter toute répartition qui s’inscrira dans une enveloppe insuffisante.

Ils émettent le vœu de la création d’une division supplémentaire en 6ème et en 5ème.

Ils demandent dès à présent à être reçus par les autorités académiques.

15 février 2012

Une DGH qui ne passe pas: épisode 1

Le conseil d'administration du collège était convoqué mardi 14 février pour examiner la répartition de la dotation horaire globale, c'est-à-dire les moyens horaires donnés au collège pour la rentrée 2012.

Que disent les services rectoraux de la Vienne? Que le nombre d'élèves de 6ème serait de 175 à la rentrée tandis que celui de 5ème serait de 176. En vertu de ce calcul, le collège obtient 6 classes de 6ème et 6 classes de 5ème. Toutes ces classes seront alors chargées à 29-30 élèves. La création d'une classe supplémentaire en 3ème ne règle en rien le problème des 6èmes-5èmes.

Pour justifier la suppression de la division de 6ème, le rectorat nous explique qu'il y aura moins de dérogations d'accordée. Cette mesure irait plutôt dans notre sens, puisque nous sommes opposés depuis le début à la suppression des secteurs scolaires. Mais, là où le bas blesse, c'est que le rectorat passe comme par hasard sous la barre des 180 élèves qui donne droit à une division suppplémentaire. En 5ème, 4 élèves sur un effectif de près de 200 nous coûtent une division!

Cette situation est proprement inacceptable. C'est pourquoi le texte qui suit a été lu au CA, les représentants des personnels d'Education et de vie scolaire se retirant. Notons bien au passage que c'est l'enveloppe horaire accordée au collège qui ne nous convient pas, le chef d'établissement ayant géré au mieux la pénurie.

Terminons en rappelant que le nombre d'inscriptions a été bloqué à 16 par division en SEGPA pour ne pas avoir à donner des heures de dédoublement. La situation dénoncée dans la NR de lundi à propos de la SEGPA de Chauvigny est donc fondée. Tout le monde aura compris combien l'intérêt de l'élève est fondamental dans toutes ces questions!

 

19 janvier 2012

CAEN: la dictature rectorale ne passe pas

Les choses continuent à s'aggraver dans l'académie. Déjà, les représentants des personnels n'arrivaient pas à avoir les informations nécessaires pour connaître les projets de MME la rectrice. Ainsi, rien ne filtre sur les prévisions d'effectifs dans les collèges de la Vienne. Mieux, en Comité Technique Académique (instance élue par les personnels), la rectrice a refusé de mettre aux voix sa gestion des moyens. Il faut dire qu'au regard des suppressions de postes prévues, elle avait toute les chances d'avoir un vote négatif de la part de toutes les organisations syndicales.

Aujourd'hui, le Comité Académique de l'Education Nationale a été victime de cette tendance à l'opacité qui devient une véritable addiction chez notre rectrice, comme le montre le communiqué ci-joint:

"Communiqué de presse des élus des collectivités territoriales, des parents d'élèves de la FCPE et des représentants des personnels FSU, UNSA Education et FO Enseignement

CAEN du 19 janvier 2012

L'ensemble des membres du CAEN (Elus -Maires, conseillers généraux et régionaux-, parents d'élèves, représentants des personnels) ont refusé de participer au vote sur la carte des formations pour la rentrée 2012 en dénonçant les méthodes employées par le rectorat.
Malgré les nombreuses interventions concernant notamment les capacités d'accueil des différentes filières (CAP, BTS, Bac Pro), le rectorat a maintenu son refus de les communiquer.
Aucune réponse ou quasi n'a été apportée par la rectrice sur les mises en réseaux des établissements, les transferts des 3ème DPE6 de collèges vers les lycées professionnels, le devenir des Classes Préparatoires...
De nombreux dysfonctionnements démocratiques déjà constatés au CAEN du 17 octobre 2011 avaient conduit l'ensemble des membres du CAEN à le quitter.
Aujourd'hui, au CAEN du 19 janvier 2012, nous constatons les mêmes dysfonctionnements et un mépris aggravé pour l'ensemble de la communauté éducative que nous représentons.
En conséquence le CAEN a refusé de voter à l'unanimité la proposition rectorale de la carte des formations pour la rentrée 2012 et a demandé la tenue rapide d'un nouveau CAEN pour préparer la rentrée 2012."

19 janvier 2012

Le CA contre le recrutement de CAE

Lundi, le conseil d'administration a rejeté par 16 voix contre 6 et 1 abstention l'autorisation pour notre chef d'établissement de recruter des Contrats d'Accompagnement dans l'Emploi. L'affaire est très simple. Le gouvernement a décidé d'embaucher des CAE pour 6 mois. Chaque administration s'est vu affecter un certains nombre de ces contrats, puis le rectorat a réparti entre établissements. Il a donc demandé aux chefs d'établissement de convoquer les CA en urgence pour que le recrutement puisse avoir lieu.

L'urgence devient donc une méthode de direction du pays ces temps-ci... Il est vrai qu'en 5 ans, il n'y avait pas le temps de s'en occuper. Ceux qui nous pressent aujourd'hui depuis Paris et Poitiers sont les mêmes que ceux qui avaient supprimé les contrats aidés voici 3-4 ans. A l'époque, on nous avait expliqué au rectorat qu'il fallait que nous soyons stupides pour avoir formés les personnes alors employées et pour les avoir laissées s'investir dans leur travail... qui était de toute façon précaire.

Ce sont aussi ceux qui nous ont expliqué que l'intendance d'un collège de plus de 600 élèves fonctionnerait parfaitement bien avec une seule personne à l'intendance. Le 1/2 poste de secrétariat fermé à la rentrée 2012, la personne qui l'occupait s'est vue notifier une mutation d'office. On a donc fermé un 1/2 poste en CDI pour en rouvrir un 4 mois plus tard en CDD... C'est sans doute cela la flexibilité. C'est surtout se moquer sérieusement du monde.

Ci-dessous le texte rédigé par nos collègues du lycée du Bois d'Amour de Poitiers, où le vote a été lui-aussi négatif. A noter que le collège de Buxerolles vient de suivre. Pour conclure, il faut bien souligner combien ce vote nous a coûté, car il aurait permis de dépanner deux personnes pour 6 mois. Mais il arrive un moment où il faut mettre le hola à certaines pratiques totalement antisociale. nous demanderons donc au prochain CA le rétablissement du poste de secrétariat à l'intendance puisqu'à l'évidence il est nécessaire à son bon fonctionnement. En voulant en créer un précaire, le rectorat a montré qu'il était nécessaire.

 

CA du 16 janvier 2012

Déclaration à joindre au PV.

 

« Afin de faciliter le retour des chômeurs sur le marché du travail, notamment les plus éloignés de l'emploi... ». Ainsi commence la circulaire datée du 22 décembre 2011!!

À la veille des vacances de noël, le gouvernement a décidé de distribuer au niveau national 10 000 Contrats Aidés supplémentaires dans les établissements scolaires. C'est le retour, désormais pour un laps de temps dérisoire, de contrats supprimés en masse par ce même gouvernement et dont notamment le milieu associatif avait pourtant grand besoin.

Dans le même temps, lors du Comité Technique Ministériel tenu le 16 décembre, ce même gouvernement a  annoncé la suppression de 5 600 emplois dans le second degré.

Pour notre académie de Poitiers, ce seront 58 postes d'enseignants en moins dans les lycées et collèges à la rentrée 2012, soit - 629 en cumul depuis 2007, et 129 postes dans le premier degré. C'est aussi 20 postes en moins chez les administratifs.

 À 3 mois de l'élection présidentielle, nous ne sommes pas dupes. Nous savons qu'il s'agit là d'une manœuvre politique qui  ne vise qu'à dégonfler les chiffres du chômage, manœuvre que nous dénonçons.

 Ce recrutement représente :

 - Pour les établissements, des personnes que nous devrons essayer de former à la va-vite... malheureusement sans perspective au bout du compte. De toute façon, aucun enseignant pour alléger les classes surchargées ou aider les élèves!

- Pour les demandeurs d'emploi, une planche de salut financière bien provisoire et précaire (20 heures, durée maximale de 6 mois). Quelle motivation quand on sait qu'il n'y aura aucune suite au bout de la période ?

- Pour pôle emploi, une bouée de sauvetage bien maigre à offrir... et la radiation en cas de refus ?  Dans tous les cas, une baisse apparente des chiffres du chômage pour quelques mois.

Si les besoins sont aussi importants, et ils le sont dans beaucoup d'établissements, pourquoi ne pas consolider ou prolonger ces emplois? Aujourd'hui, alors que l’on nous demande dans l’urgence notre avis sur l’autorisation de recrutement pour ces pseudo-emplois,nous dénonçons la manœuvre bassement électoraliste, au mépris des personnes qui seront recrutés pour un maximum de 6 mois!

 C’est pourquoi les représentants des personnels enseignants et des personnels d’éducation voteront contre la demande d’autorisation de recrutement.

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